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Ce que propose la Convention citoyenne pour le climat pour l’après-crise sanitaire

Les Échos viennent de publier un article sur des mesures proposées par la Convention Citoyenne pour le Climat pour organiser l’après-crise sanitaire. Extrait :

Réglementation de l’utilisation de l’épargne réglementée, rénovation globale des bâtiments, parc automobile propre… Les Français tirés au sort pour trouver des solutions au réchauffement climatique ont envoyé cinquante propositions au gouvernement, que « Les Echos » ont pu consulter. Leur objectif : que la France élabore une sortie de crise écologiquement responsable.

En pleine pandémie de Covid-19, de plus en plus de voix s’élèvent pour dire que le « monde d’après » la crise ne pourra pas ressembler à celui d’avant. Parmi celles-ci, celles des citoyens de la Convention pour le climat, qui planchent depuis six mois sur des solutions au réchauffement climatique. Ils ont transmis vendredi cinquante propositions (sur les 150 qu’ils ont élaborées) au président de la République ainsi qu’au Premier ministre, à la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne et au ministre de l’Economie Bruno Le Maire.

Ces suggestions de mesures que « Les Echos » ont pu consulter, n’ont pas été rendues publiques car elles ne sont ni finalisées ni votées . Mais les membres de la Convention les ont choisies pour leur « effet positif sur le climat, […] sur l’activité économique à court ou moyen terme dans un esprit de justice sociale, ainsi [que] sur la santé et le bien-être des populations »…

Lire l’ensemble de l’article sur Les Échos

Accéder au site de la Convention Citoyenne pour le Climat

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Pourquoi ce logo pour notre Collectif

Notre collectif, citoyen et apolitique, s’est doté d’une identité graphique pour être reconnu et fédérer les citoyen.ne.s qui veulent agir pour la Transition écologique, économique et solidaire à l’échelle de notre commune nouvelle, qui réunit les 3 communes historiques de Châteaugiron, Ossé et Saint-Aubin du Pavail.

Ce logo représente un cri du coeur, un appel à la réunion, au collectif : le personnage de profil, non-genré, mixte, pluriel, permet à chacun.e de s’identifier à lui.

Les courbes et entrelacs appellent à se croiser, à se rencontrer et à se réunir : ensemble, nous formons un patchwork d’idées, de volontés, d’engagements, quel que soit notre niveau d’investissement. Rappelons-nous que ce sont toutes les gouttes d’eau qui forment les océans !

L’ombre démultipliée du profil symbolise les membres du collectif, chaque jour plus nombreux/ses à nous rejoindre. Elle symbolise aussi l’effacement des égos au profit de l’intérêt général, avec un placement à égalité des membres (pas de hiérarchie – projets en mode transversal/horizontal). Elle rappelle enfin les 3 communes historiques tournées vers un même avenir.

Le choix des couleurs et la forme de la bouche ouverte rappellent l’identité graphique de notre territoire. Les couleurs utilisées sont aussi la métaphore de l’eau, de l’air et de la terre qui garantissent toute vie. À nous de savoir préserver ces ressources indispensables ! La diversité des formes et des couleurs symbolise également la biodiversité dont nous devons prendre soin. L’arrondi du fond vert rappelle notre planète Terre.

La typographie utilisée est simple et efficace : nous ne passerons pas par quatre chemins, la Transition, c’est maintenant ! Les lettres parfaitement rondes symbolisent l’inclusion, l’égalité et la non-hiérarchie (table ronde). Les lettres droites montrent le sérieux et la force du cri, accentués par la position en forme de porte-voix des deux mots « collectif » et « écocitoyen ». L’utilisation des lettres capitales, en blanc (sans nuance), renforce également la puissance et la conviction de ce cri de ralliement.

Le cartouche doré autour des termes « pour Châteaugiron » appuie la dimension locale de notre engagement : nous agissons pour notre commune, car l’urgence climatique est ICI et maintenant.

Enfin le chiffre 3 dissimulé dans le logo (3 plans : personnage+texte+fond ; 3 profils ; 3 lignes de texte ; 3 couleurs ; 3 communes) permet d’appuyer implicitement :

  • le mode de gouvernance : toute décision collective nécessitera la majorité que le nombre 3 permet
  • les 3 principaux axes de travail : conseiller/innover ; accompagner/concrétiser ; surveiller/mesurer
  • les 3 valeurs de base du collectif : Respect, Solidarité et Développement Durable

Rappel : en 1992, le Sommet de la Terre à Rio, tenu sous l’égide des Nations unies, officialise la notion de Développement Durable et celle des 3 piliers (économie/écologie/social) : un développement économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable.

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La ZAC du Grand Launay : un projet avec des « incidences notables sur l’environnement »

Le projet de création de la zone d’aménagement concerté (ZAC) du Grand Launay, d’une superficie de 40,76 ha, est destiné à la production d’environ 916 logements dont 43 % collectifs, 57 % individuels et 25 % de logements aidés, permettant d’accueillir environ 2 382 habitants d’ici 15 ans, durée envisagée des travaux.

L’Autorité Environnementale est un service de l’Etat. Elle a étudié le projet de la Ville de Châteaugiron.

Elle a identifié 3 principaux enjeux prioritaires :

  • la préservation des habitats naturels, de la biodiversité et de la trame verte et bleue : par la présence du ruisseau du Saint-Médard dans la zone du projet, des zones humides l’entourant et de corridors écologiques ;
  • la consommation d’espaces agricoles : au regard des objectifs de préservation des espaces agricoles et naturels et de sobriété de consommation foncière réaffirmés par le plan biodiversité du 4 juillet 2018, en sus d’une consommation forte sur les périodes précédentes par la commune de Châteaugiron (124 hectares sur les dix dernières années) ;
  • la gestion des eaux usées : au regard notamment de la capacité de la station d’épuration à traiter des charges supplémentaires.

L’Autorité Environnementale recommande :

  • de compléter l’analyse afin de démontrer que la création de la ZAC du Grand Launay n’aura aucun impact hydrologique ou écologique sur les zones humides présentes et de s’en assurer par la mise en place de mesures de suivi.
  • de redéfinir la densité de logements du projet pour s’inscrire dans les objectifs de sobriété de consommation foncière d’espaces agricoles et naturels et, à minima, respecter les préconisations du SCOT (Schéma de COhérence Territoriale).
  • de proposer des mesures de compensation de la consommation d’espace agricole d’un point de vue environnemental, à hauteur des incidences du projet, notamment en termes de destruction de sols de valeur agronomique reconnu (classement au PLU actuel).

De plus, la station de traitement des eaux usées n’est pas en capacité de traiter les eaux usées de la ZAC du Grand Launay, et encore moins si on prend en compte le développement de l’urbanisation des communes de Nouvoitou et Domloup (également raccordées à la même station d’épuration).

En résumé, le projet est présenté comme n’étant pas susceptible d’avoir d’incidences résiduelles sur l’environnement, ce que l’étude d’impact fournie ne démontre en aucune manière pour différents domaines et notamment la destruction des sols et la pollution des eaux. Or, urbaniser 38 hectares d’espaces agricoles et naturels et surcharger la station d’épuration induisent des incidences notables sur l’environnement qui méritent que soient mises en œuvre avec rigueur les mesures d’évitement, de réduction et de compensation des effets sur l’environnement.

Pourquoi doit-on construire autant de logements ? Des zones existantes pourraient-elles être utilisées pour réduire l’impact environnemental sur la ZAC du Grand Launay ?

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Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) du Pays de Châteaugiron

Le Pays de Chateaugiron a réalisé un Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET). En résumé, cette étude fait un état des lieux sur l’énergie consommée et les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle de la Communauté de Communes. Le but étant de mettre en place des actions pour réduire notre empreinte carbone en lien avec la Loi de Transition Energétique, votée en 2015.

Les émissions de gaz à effet de serre sur notre territoire s’élèvent à 215 000 tonnes de CO2 par an (comme si chaque habitant de la Communauté de Communes faisait tous les ans 9 allers-retours Paris-New York en avion). Plus de 76% des émissions sont dues à l’agriculture, le transport des marchandises et le transport des voyageurs. Le PCAET est muet sur plusieurs causes d’émissions de CO2, ne propose pas d’objectif de réduction et encore moins d’action pour les réduire.

L’énergie consommée sur le territoire est importée à hauteur de 97%. Seulement 3% de l’énergie est produite localement via des énergies renouvelables. Nos élus se sont fixés un objectif de 4,5% à l’horizon 2030 alors que l’objectif de la Loi de Transition Energétique est de 32% !

La Mission Régionale d’Autorité Environnementale est une instance de l’Etat qui donne un avis sur les PCAET réalisés. « Le PCAET de Chateaugiron Communauté est marqué par un manque d’ambition notable, présentant des objectifs et échéances non conformes aux trajectoires de la France en matière de réduction de la pollution atmosphérique et des émissions de gaz à effet de serre…. L’étude ne présente qu’un scénario, peu ambitieux sans justifier ni évaluer les différentes stratégies possibles sur le territoire et les impacts environnementaux. »

La Communauté de Communes de la Roche aux Fées (Janzé), de même taille que la notre, arrive à produire aujourd’hui 13% de l’énergie qu’elle consomme, et souhaite produire en 2030 75% de son énergie. Pourquoi pas nous ?

Accés à l’avis de l’Autorité Environnementale et au PCAET du Pays de Châteaugiron :