Cet événement s’est inscrit dans une grande mobilisation citoyenne et environnementale ! Plus de 180 pays sont impliqués. En France, de nombreux points de rendez-vous pour débarrasser le territoire des décharges sauvages et des détritus qui jonchent nos rues ont été mis en place.
La seconde édition du World Cleanup Day de Châteaugiron a eu lieu le samedi 19 septembre. Le rendez-vous était fixé à 10h à Ossé, Saint Aubin du Pavail et Châteaugiron. Les services techniques de la Ville y avait installé des bennes au niveau de ces trois points de collecte.
Au global, plus de 70 bénévoles ont participé à l’opération. Des adultes et des enfants de tous âges étaient présents avec leurs gants, sacs, gilets jaune et leur bonne humeur.
Des lieux comme les écoles, la piscine, le skatepark, les abords des étangs, le boulodrome… ont pu être nettoyés. Certaines zones mériteraient d’être équipées de poubelles et de cendriers, notamment les lieux de rassemblement surtout au boulodromme, au skatepark et à la Glaume.
Des canettes, des bouteilles en plastiques ou en verre, des papiers, des serviettes hygiéniques, des vieux téléphones portables ou encore des masques ont été collectés. L’opération a permis de remplir trois bacs à déchets et de collecter plus de 9000 mégots !
Les mégots ont été remis à l’entreprise bretonne Mégo! qui va les recycler en mobilier urbain. A noter qu’un mégot de cigarette pollue à lui seul jusqu’à 500 litres d’eau (article sur l’impact des mégots de cigarette sur les ressources en eau).
De plus, deux dépôts sauvages ont été repérés et nettoyés à Saint Aubin du Pavail et sur la route qui passe devant les pompiers de Châteaugiron. De la tapisserie, des cintres, des pots de fleur y ont été retrouvés. Des encombrants ont également été ramassés à Ossé, avec en autres un radiateur électrique et deux machines à coudre.
Les déchets sauvages font partie de notre quotidien. Cependant, il s’agit d’un véritable fléau environnemental avec des répercussions négatives sur notre qualité de vie, sur la qualité des milieux (eaux, air, sols) et la biodiversité. C’est aussi un fléau économique au regard des coûts engendrés pour la collectivité pour leur élimination.
Nous remercions toutes les personnes qui ont bravé la pluie pour rendre notre Ville plus belle.